La ferme de Niederwyhl est alimentée par 5 sources dont une seule est captée.

C'est précisément cette source que le ou les empoisonneurs ont eu l'idée d'empoisonner avant notre venue. 

« Ils »  ont enterré une bouteille en PVC, à 20 cm de profondeur, à l'endroit où l'eau entre dans notre captage. « Ils » ont écrasé et coincé cette bouteille sous un caillou. D'après les analyses, cette bouteille a été déposée avant notre venue en 1987. Elle a contenu un mélange de sels de cuivre et de pesticides.

Ainsi, « ils » connaissaient l'emplacement du captage de la ferme. « Ils » connaissaient la toxicité des sels de cuivre. « Ils » disposaient du produit.  « Ils » savaient qu'en agissant ainsi, ils nous empoisonneraient à petit feu.

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« Ils » n'ont pas imaginé un seul instant que nous trouverions la bouteille et que le PVC de la bouteille garderait la trace du mélange empoisonné !

Un expert judiciaire, nommé par le juge d'instruction, a dosé en 2004, dans ce morceau de la bouteille prélevé par la gendarmerie de MASEVAUX en 2001, du cuivre, du zinc, du manganèse et du CS2 issu de la dégradation de dithiocarbamates, donc un mélange de sels de cuivre et de pesticides, un produit phytosanitaire de traitement de vigne contre le mildiou à base de sels de cuivre.

Ce même mélange de cuivre, de zinc, de manganèse et de CS2, se retrouve fixé sur les parois de nos conduites d'eau d'après l'expertise judiciaire de 2004, ce qui nous a permis de dater l'empoisonnement, de comprendre et de prouver que ces toxiques sont relargués dans la solution au fur et à mesure de notre absorption d'eau.

 

La ferme de Niederwyhl est dominée par un plateau qui s'étire de la forêt jusqu'à la rivière. Cet espace a été empoisonné avant notre venue avec des sels de cuivre jetés ça et là. Mais aussi le jardin potager et les petits jardins qui entourent la maison.

 

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Selon les experts, il a suffit de 20 à 30 kg de sels de cuivre pour contaminer de façon inégale le plateau. D'après l'expert judiciaire, l'opération est possible en 3/4 d'heure avec une bonne pluie !

Comme le cuivre est persistant, les dosages peuvent être refaits indéfiniment, le cuivre reste en surface, il se lie à la matière organique du sol. Il a fallu de nombreuses années de recherches en France pour aboutir à ces constats alors que pour la plupart des pays, ce sont des évidences.

Les empoisonneurs étant des empiriques, non des scientifiques, ils n'ont pas imaginé un seul instant que le cuivre serait persistant. Pour les empoisonneurs, le cuivre est lessivable. Après un certain temps, il serait emporté par la pluie, donc pas de preuve.

Or les sels de cuivre sont toxiques et persistants.

Ils continuent d'être toxiques après leur dépôt.

Ils restent fixés dans la matière organique du sol, «voire même indéfiniment» selon l'expertise judiciaire collégiale de 2006, page 34, de notre procédure criminelle toujours en cours.

Il s'agit donc d'un poison persistant, encore actif, malheureusement pour nous.

-   Nous avons mis au point une technique de décontamination des sols, essayée sur quelques arbustes et dans le potager. A l'œil, cette méthode semble efficace.

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 Voici une vue du potager décontaminé.

-   Pour la décontamination des habitants survivants de la ferme, nous avons cherché et trouvé comment soutenir nos fonctions vitales et corriger nos différents problèmes. Pour ce faire nous avons eu recours en France et en Allemagne à de nombreux médecins spécialisés. Nous sommes médicaments - dépendants.

-   Pour la décontamination de notre captage d'eau, les eaux sont à recapter, les conduites sont à changer parce que le cuivre s'est déposé sur les parois des conduite ; il est donc relargable. Ce cuivre faisant électrolyse avec nos conduites en galva et nos raccords en laiton, risque de percer encore une fois nos installations comme en 1989.

Notre procédure criminelle dure depuis 14 ans, toutes les expertises judiciaires sont rendues. Elles prouvent l'empoisonnement intentionnel aux sels de cuivre de notre captage d'eau et de nos sols il y a 28 ans, la mort prématurée de ma mère à cause du cuivre il y a 23 ans,  nos problèmes de santé qui vont persister, nos 850 moutons morts empoisonnés au cuivre, nos sols agricoles toujours stériles à cause du cuivre. Nous n'avons jamais été dédommagés et nous sommes malades !

Pourquoi ignorer et refuser d'admettre la toxicité et la persistance des sels de cuivre depuis un siècle en France ?

Pour ne pas éventer le procédé ?  Comme si empoisonner aux sels de cuivre était un secret d'initiés et devait le rester !