Historique de l'empoisonnement criminel aux sels de cuivre, en introduction la présentation de quelques articles scientifiques
Historique de l'empoisonnement criminel aux sels de cuivre de la ferme de Niederwyhl, avec en introduction la présentation de quelques articles scientifiques :
1814 : ORFILA, Doyen de la Faculté de Médecine de Paris : « Les sels de cuivre sont des poisons corrosifs ». « L’empoisonnement par les préparations cuivriques est un des plus communs et des plus importants à connaître ».
1902 : BROUARDEL, Doyen de la Faculté de Médecine de Paris : Au 19e siècle, l’usage des sels de cuivre est « une mode dans les procédés d’empoisonnement ». « 369 procès, entre 1835 et 1885, dans lesquels les sels de cuivre ont pu être déterminés ».
1981 : « Les dérivés minéraux » : Cuivre : J.-M. HAGUENOER, Président de l’Académie Nationale de Pharmacie : « 1/5e des homicides au 19e siècle ».
1998 : OMS - Organisation Mondiale de la Santé : « Les principales formes toxiques chez l’homme et l’animal sont les formes ionisées hydrosolubles du cuivre, dont la plus importante est l’espèce du cuivre divalent, c’est-à-dire le cuivre cuivrique Cu++ ».
2000 : « Banque de données des substances dangereuses : le sulfate de cuivre », Bibliothèque Nationale Américaine de Médecine, compilationtraduite par l’Instruction.
2009 : André PICOT , Toxicochimiste, Directeur de Recherche honoraire du CNRS : « La destinée du cuivre entre Bénéfice et Risque » : « Le cuivre, sous ses formes ionisées hydrosolubles Cu++ est, en excès, un toxique pour les cellules vivantes. »
L’empoisonnement délibéré de la ferme de Niederwyhl en Alsace avec des sels de cuivre est une affaire prouvée scientifiquement mais trop longue qui nous épuise physiquement, moralement et matériellement.
1987 : installation de la famille SINGER dans la ferme de Niederwyhl, avec 200 moutons et des projets de tourisme rural. Dès le début : rumeurs, mortalité des moutons, sols stériles, etc.
1992 : décès suspect de Marie-Jeanne SINGER, ma mère.
1994 : 1ère plainte à la suite d’une guerre de chasse avec des poisons dans les forêts domaniales voisines. Sans suite.
1996 : 1er avis privé du Laboratoire Départemental de la Drôme : « toxicité avérée » : découverte de cuivre dans le foie des moutons et dans l’herbe.
1998 : découverte de la contamination du captage d’eau privé de la ferme, par du cuivre.
1998 : 2e plainte pour l’empoisonnement de notre captage d’eau auprès du Procureur. Sans suite.
2000 : « apport d’origine exogène de cuivre » dans le milieu naturel (situation de pollution) » : avis privé du Laboratoire Départemental de la Drôme.
2001 : « le réseau a été pollué par un ensemble de composés utilisés en tant que fongicides agricoles » : avis privé du Laboratoire Départemental de la Drôme.
2002 : plainte avec constitution de partie civile. Dorénavant, les expertises seront judiciaires.
2004 : Jean-Pierre CASTILLO, Directeur du Laboratoire départemental de la Drôme : 1ère expertise judiciaire chimique avec ses dosages, qui valide les faits : page 8 : « les terrains de pâture et l’eau de la ferme ont été volontairement (et en toute connaissance de cause) empoisonnés par des sels de cuivre, et très probablement aussi par des composés fongicides de type « dithiocarbamates », avant l’arrivée de Mme Singer ».
2005 : Dr Maryelle KOLOPP, Médecin légiste : expertise médico-légale, contestée : « quantité totale potentielle de cuivre ingérée par jour… soit environ 66 mg par jour…toutefois les symptômes cliniques observés…ne signent pas d’intoxication au cuivre en l’état actuel des connaissances ».
Un article de l’INÉRIS, l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques * signale qu’avec: « 30 mg puis 60mg de cuivre par jour, (le patient a dû subir une) …transplantation du foie ». Dr KOLOPP présente cet exemple ainsi : « Cependant la publication d’un cas rapporte chez un homme adulte une cirrhose hépatique après ingestion de 30 mg de cuivre par jour… » et omet de parler de l’hépatite aiguë, nécessitant une transplantation de foie…
2006 : Dr Pascal KINTZ, Toxicologue certifié par EUROTOX : expertise toxicologique, contestée :
« ces produits ( divers fongicides) sont essentiellement utilisés pour repousser les oiseaux » !
2006 : Pr KECK, J.-P. CASTILLO, Pr J. YVON, Dr M. BOISSET, Pr A. LUGNIER : expertise judiciaire collégiale qui valide l’empoisonnement avec des sels de cuivre et ses effets néfastes sur les animaux, les sols et les humains.
2007 : exhumation de Marie Jeanne SINGER. De 2007 à 2009, Le Dr POUPON du Laboratoire de Toxicologie Biologique de l’Hôpital Lariboisière de Paris refuse de répondre au Juge d’Instruction et ceci pendant 2 ans ! Au bout de ce délai, il sera démis de sa mission par le Procureur.
2011 : Professeur Jacques YVON : expertise judiciaire sur les restes de MJ SINGER, avec des dosages, qui valide que : « Les restes présentent des teneurs anormalement élevées en cuivre dans les cheveux ». « Les restes présentent des teneurs anormalement élevées en cuivre et zinc au niveau des épiphyses d’un tibia et d’un tendon adjacent »
« L’environnement au voisinage du corps est exempt de cuivre et de zinc ».
2012 : Pr Jean-François NARBONNE, Professeur de Toxicologie de l’Université de Bordeaux : expertise judiciaire toxicologique qui valide que « de toute manière la concentration en Cu dans ces pièces exhumées est massive et ne peut être liée qu’à un niveau d’exposition très élevé pouvant être la cause principale d’une mort prématurée ».
5 mars 2015 : expertise médico-légale contestée des Professeurs Jean-Sébastien RAUL, Médecin légiste et Anne-Laure PÉLISSIER, Médecin légiste : « cette exposition aurait selon toute vraisemblance entraînée une mort prématurée, en l’absence de facteurs intercurrents. Toutefois, dans le cas d’espèce, le décès n’est pas en relation avec une intoxication au cuivre puisque l’on relève un facteur intercurrent constitué par un cancer colique compliqué d’une perforation digestive ayant été à l’origine du décès ».
En réponse au courrier du 10 novembre 2014, il n'existe aucun élément dans le dossier permettant de confirmer ou d'infirmer une intoxication avec les produits décrits dans la mesure ou aucun dosage spécifique n'a été réalisé. »
Demande de contre-expertise refusée. Appel. Nous sommes devant la Chambre de l’Instruction
Juillet 2015 : découverte du dossier médical de 1993 de Marie-Jeanne SINGER comprenant son rapport d’autopsie de 1992 : « Pas de récidive tumorale ni de carcinose péritonéale » et les conclusions du rapport d’hospitalisation de 1993 : « Absence de récidive tumorale ».
3 décembre 2015 : Le Docteur Philippe RÉAL, le Médecin Chef du Service de réanimation chirurgicale cardiaque de l’Hôpital de Mulhouse, qui est en possession actuellement du dossier médical de Marie-Jeanne Singer, à la question sur les causes de son décès atteste que : « La cause du décès est un choc septique postopératoire associé à une broncho pneumopathie d'inhalation et à une péritonite post opératoire sans lien direct avec son cancer colique opéré en 1989. « Aucune récidive tumorale n’a été mise en évidence macroscopiquement ou histologiquement ».
27 janvier 2016 : Réquisitions de l’Avocat Général de Colmar : « les experts légistes sont d’avis que, dans le cas d’espèce, le décès n’est pas en relation avec une intoxication au cuivre, au regard de l’existence d’un cancer colique compliqué d’une perforation digestive à l’origine du décès et qu’il n’existe aucun élément dans le dossier permettant de confirmer ou d’infirmer une intoxication avec les produits décrits, dans la mesure ou aucun dosage spécifique n’a été réalisé ».
28 janvier 2016 : Audience devant la Chambre de l’Instruction.
11 février 2016 : Plainte devant le Conseil départemental de l’ordre des Médecins du Bas-Rhin, dont dépend le Pr RAUL et des Bouches du Rhône, dont dépend le Pr PÉLISSIER :
- pour non-conformité de l’expertise de médecins légistes du 5 mars 2015 à un rapport d’hospitalisation établi par des médecins hospitaliers du 27 mai 1993 et à l’attestation du médecin hospitalier du 3 décembre 2015 et
- pour avoir omis de signaler l’existence de « dosages spécifiques » de l’expertise judiciaire du Professeur YVON, de 2011.
29 février, notifié le 5 mars 2016 : Le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins des Bouches du Rhône, « après instruction du dossier, se prononcera lors d’une prochaine assemblée plénière ».
24 mars 2016 : Arrêt de la Chambre de l'Instruction près la Cour d'Appel de Colmar : toute l'affaire est validée :
" II résulte des expertises réalisées au cours de l'information que la contamination du sol, des dépôts des canalisations et des eaux de la ferme de NIEDERWYHL provient d'un apport exogène de cuivre soluble, non présent dans le milieu à l'état naturel, dont la date peut être fixée avant mai 1987 soit avant l'installation de la famille SINGER à la ferme de NIEDERWYHL ".
31 mars 2016 : Le Secrétaire Général et Conseiller National de l'Ordre National des Médecins me fait courtoisement remarquer que ma plainte est dirigée contre un praticien relevant du service public. Le Médecin hospitalier de l'hôpital civil de Mulhouse qui a rédigé " l'attestation " , est lui aussi un praticien relevant du service public. L'Ordre National des Médecins accepte de dialoguer " uniquement sur l'aspect déontologique ". C'est précisément sur l'aspect déontologique que nous dialoguerons.