Les experts légistes ne recherchent jamais le cuivre dans les autopsies. Ils laissent ainsi une micro niche aux empoisonneurs aux sels de cuivre.

 

Au XXe siècle, le cuivre, si utile en agriculture, est l'ami de l'Homme.

 

 

Il ne sera plus question en France, pendant tout un siècle, de 1882 à 1981, de toxicité des sels de cuivre chez l’Homme, alors qu’elle était redoutée depuis l’antiquité ! Tout se passe comme si la France était tétanisée par son absinthe frelatée au sulfate de cuivre ! 

 

Il s’avère que l‘absinthe, autrefois si prisée, interdite finalement le 16 mars 1915, lors de l’horreur de la Première guerre mondiale, à cause de ses ravages auprès des populations, était quelquefois fabriquée en partie avec des alcools frelatés, colorée au sulfate de cuivre !  Benoît NOËL, Colorations délétères des Absinthes de bas étage. http://www.heureverte.com/tribunes/benoit-noel/40-colorations-deleteres-des-absinthes-de-bas-etage

 

1975 : La première étude scientifique moderne du XXe siècle sur la toxicité des sels de cuivre est américaine, publiée en 1975 et traduite, dans notre procédure criminelle, à la demande du Juge d’instruction en 2007 : « Le cuivre, le quatrième métal lourd intoxiquant », publiée par le Professeur Carl PFEIFFER *, médecin biochimiste, créateur avec Linus PAULING, deux fois prix Nobel, de la Médecine orthomoléculaire. Ils estimaient que les déséquilibres biochimiques étaient responsables de nombreux problèmes psychologiques et physiologiques, https://en.wikipedia.org/wiki/Carl_Pfeiffer_(pharmacologist).

 

1981 : Étude du Professeur Jean-Marie HAGUENOER *, pharmacien, toxicologue et actuel Président de la Commission santé environnement de l’Académie de Pharmacie, intitulée « Toxicologie et Hygiène industrielles, Les dérivés minéraux, Le Cuivre », étude qui sert encore aujourd’hui de référence. Selon ce spécialiste : « 1/5e des homicides au 19e siècle sont dus au cuivre ».

 

1982 : La thèse sur « l’Intoxication cuprique chronique chez le mouton » par Maurice GAUCHÉ, de l’École nationale vétérinaire d’ALFORT, donne pour la première fois, un tableau avec les valeurs physiologiques et les valeurs suspectes du cuivre chez le mouton.

 

1984 : « L’Intoxication par le cuivre chez les ovins », par G. LORGUE, Professeur de Toxicologie de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon. Il reprend la thèse du Docteur GAUCHÉ avec ses valeurs. Ils proposent les Seuils de Toxicité du Cuivre pour les moutons.

 

En 1996, au moment de la découverte de l’empoisonnement des sols de la ferme de Niederwyhl par des sels de cuivre, avec une mortalité inexpliquée de plusieurs centaines de moutons, le Professeur LORGUE a refusé d’accepter leur intoxication au cuivre malgré le dépassement des normes, qu’il avait lui-même énoncées dans son étude de 1984, exigeant la présence d’un ictère. Le déni du Pr LORGUE nous a conduits à rechercher l’explication de la mortalité de nos moutons, auprès de l’École vétérinaire de Zürich en Suisse et de GIESSEN à FRANCFORT en Allemagne, qui a validé l’intoxication chronique au cuivre des moutons, notifiée par un constat établi en 1997 *.

C’est ainsi que nous avons découvert la pratique des empoisonnements criminels aux sels de cuivre des moutons, sans la nécessité d’un ictère, à cause des pâtures inégalement contaminées. Sur des pâtures contaminées inégalement à la main, ou dans le cadre d’une alternance de pâtures contaminées et non contaminées,  tous les moutons n’arrivent pas à l’ictère, certains meurent de cachexie, selon le Docteur GAUCHÉ et l'École vétérinaire allemande de GIESSEN.

 

En 1998, apparaît un double déni : celui de GROUPAMA Alsace et de la Mutualité Sociale Agricole d’Alsace (MSA) qui se refusent à reconnaître la preuve de l’empoisonnement de nos sols et de notre captage d’eau par des sels de cuivre, nous obligeant à faire la démonstration de la toxicité des sels de cuivre alors que ces organismes devaient la connaître, du fait de leurs fonctions et de l’usage courant de ce toxique en agriculture.

 

En 1998, l’OMS énonce : « Les principales formes toxiques chez l'homme et l'animal sont les formes solubles du cuivre c'est-à-dire les sels du cuivre divalenerists II (acétate, carbonate, chlorure, hydroxyde, nitrate, oxyde, oxychlorure et sulfate…) », page 20, cuivre et ses dérivés - Ineris

 

 

En 2000, « La « Banque de données sur la toxicité du sulfate de cuivre », éditée par la Bibliothèque Nationale américaine de Médecine, traduite à la demande du Juge d’Instruction en 2008, constitue la première compilation sur les effets néfastes des sels de cuivre.