Paracelse, alchimiste et médecin suisse au XVIe siècle disait :
« Sola dosis fecit venenum » : « Seule la dose fait le poison ».
Il existe une pratique ancestrale d’empoisonnement criminel avec du sulfate de cuivre ou sels de cuivre ou cuivre soluble, d'un acte sournois que certains occultent pour continuer à l’utiliser.
Les sels de cuivre sont toxiques, persistants, accumulables et inhibiteurs de croissance.
À travers l’histoire, empoisonner avec des sels de cuivre est une méthode de domination facile, soi-disant impossible à démontrer, pour se débarrasser des importuns. Nous étions des importuns puisque la ferme était convoitée, ce que nous ignorions.
Dans les temps anciens, il y avait la mode des puits empoisonnés avec du cuivre.
Puis, au Moyen-âge, le « vitriol bleu », le sulfate de cuivre, a rendu certainement de grands services à l’agriculture mais pas seulement.
Au XIXe siècle, le scandale de « l’absinthe qui rendait fou », frelatée par du sulfate de cuivre, a défrayé les chroniques.
Au XIXe siècle encore, selon le Médecin légiste BROUARDEL, Doyen de la Faculté de Médecine de Paris, en 1902, les empoisonnements criminels au sulfate de cuivre ou sels de cuivre étaient « une mode ».
Mais depuis la mise au point de la bouillie bordelaise, à la fin du XIXe siècle constituée de sulfate de cuivre et de chaux, le sulfate de cuivre ne serait plus un poison ! Le cuivre serait devenu l'ami de l'Homme !
L’affaire judiciaire de l’empoisonnement criminel du captage d'eau et des sols de la ferme de Niederwyhl avec un pesticide de traitement de vignes à base de sulfate de cuivre ou sels de cuivre, ne serait pas un cas isolé. D'autres cas existeraient ailleurs en France !
Ce sont les calomnies et les rumeurs qui ont éveillé les soupçons et permis de démontrer la mort suspecte des 850 moutons « intoxiqués au cuivre ».
Une procédure criminelle est en cours depuis 2002.
L'expertise judiciaire du 21 avril 2004, validée par l'expertise judiciaire collégiale de 2006, toutes deux ordonnées par le Juge d'Instruction, ont confirmé l’empoisonnement délibéré du captage d’eau et des sols de la ferme de Niederwyhl par un pesticide de traitement de vignes à base de sulfate de cuivre ou sels de cuivre, avant notre installation dans cette ferme en 1987.
Nos problèmes de santé et surtout la « mort prématurée » et suspecte de ma mère sont encore en débat malgré des dosages de plus de 30 fois les taux de cuivre d'un corps normal dans ses restes !
Une recherche scientifique approfondie a livré définitivement les secrets de l’empoisonnement criminel au sulfate de cuivre de cette ferme.
Des obstructions révélatrices ont désigné les personnes et les organismes qui participent au maintien de cette pratique. Nous étions dans l’obligation de saisir la Justice pour comprendre et démontrer la toxicité du sulfate de cuivre.
Il reste les auteurs à identifier et à présenter la facture aux organismes agricoles qui n’ont pas voulu admettre l'expertise judiciaire du 21 avril 2004 énonçant que :
-
« La présence de bouteilles en plastique ayant très probablement contenu des fongicides toxiques, en des points significatifs du parcours de l'eau, renforce l'idée d'un acte d'empoisonnement délibéré des parties vitales de la ferme (sols et eau). Dans cette hypothèse l'auteur avait une connaissance très précise des lieux et des caractéristiques des produits utilisés. »
- « Il suffit de faibles quantités de cuivre soluble toxique (avec ou sans ajout de pesticides), épandues en amont d'un captage d'eau, pour empoisonner des animaux, des personnes et des végétaux. »
De plus, les sels de cuivre sont accumulables ce qui nous a permis de démontrer que ma mère avait des quantités « énormes » de cuivre dans ses restes contribuant à sa « mort prématurée », ce que les experts légistes ont occulté.
Il faut aussi signaler que le cuivre n’est pas recherché dans les autopsies depuis plus d’un siècle accordant ainsi un permis d’empoisonner avec des sels de cuivre.
C'est à la Justice de terminer proprement cette affaire.
Tout d’abord, qu’est-ce que les sels de cuivre ?
Selon André PICOT,
Ingénieur Chimiste, Toxicochimiste, Directeur de Recherche honoraire du CNRS,
Expert français honoraire auprès de l’Union Européenne pour la Fixation des Normes des Produits chimiques en Milieu de Travail, Commission SCOEL, Luxembourg (de 1992 à 2004). Président de l’Association Toxicologie-Chimie - Paris, www.atctoxicologie.fr/,
Auteur de « La Destinée du Cuivre dans l’Organisme humain, entre Bénéfice et Risque », à propos de l’empoisonnement au Cuivre de la Ferme de Niederwyhl », 3 octobre 2009,
texte intégral en annexe, et
Jean-François NARBONNE,
Docteur en Nutrition, Docteur ès Sciences en Toxicologie,
Professeur honoraire de Toxicologie, de l’Université de Bordeaux 1,
Laboratoire EPOC – LPTC CNRS 5805,
Président de la Commission COCT – CT2 Ministère du Travail,
Expert honoraire de l’ANSES – Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail,
Auteur de l’expertise judiciaire du 31 juillet 2012, texte intégral en annexe :
« Les sels de cuivre hydrosolubles sont toxiques, persistants, accumulables et inhibiteurs de croissance. Ils se forment par attaque du cuivre métallique par un acide fort. »
Quels sont les seuils de toxicité des sels de cuivre pour l'Homme ?
- Le cuivre étant un oligoélément essentiel pour l’Homme, 1,5 à 2mg de cuivre/jour est l'apport nutritionnel conseillé (ANC), selon www.nutrition-expertise.fr/mineraux.html, site en partenariat avec la Haute Autorité de la Santé (HAS).
Comme en excès les sels de cuivre hydrosolubles sont toxiques, il est important de prendre en considération les données suivantes :
- 9 mg de cuivre est la dose journalière de cuivre admissible (DJA),c’est-à-dire la dose qu’il est possible pour l’Homme, d’absorber chaque jour, pendant une vie entière, sans effet pour la santé, dose qui correspond à l’apport journalier de 0,15 mg de cuivre/kg de poids corporel/jour, soit 9 mg/j pour une personne de 60kg. Cette valeur est donnée par l’ANSES, Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail : www.anses.fr/fr/system/files/KOCIDEINOV_PMAJ_2012-1734%20Ans.pdf, p. 4.
- Une recommandation contraignante est émise par le Ministère de l’Agriculture : « Aucune utilisation risquant d’engendrer un dépassement de la DJA n’est autorisée » :http://agriculture.gouv.fr/agents-ameliorants-et-nouveaux-aliments-glossaire.
- « L'intervalle de valeurs physiologiques de cuivre dans le sérum est de 800 à 1200µg/L (OMS, 1996). Ces valeurs sont plus élevées de 10 % chez la femme », Cuivre et ses Dérivés, INÉRIS, 2005, page 19 : www.ineris.fr/substances/fr/substance/getDocument/2753.
Quels sont les seuils de Toxicité des Sels de Cuivre pour les Animaux domestiques ?
Pour les Ovins, les Bovins et les Caprins, l’INRA donne ses recommandations au Groupement de Défense sanitaire de Rhône-Alpes en 2004 : Apports nutritionnels recommandés pour les ruminants - GDS :
- 15 mg de cuivre pour les Ovins : « à partir de 15 à 20 mg de cuivre, sa ration devient toxique », dans « Intoxication par le Cuivre chez les Ovins », en 1984, selon le Professeur G. LORGUE, alors Professeur de Toxicologie de l’École Nationale Vétérinaire de Lyon.
- 30 mg de cuivre pour les Bovins,
- 20 mg de cuivre pour les Caprins.
Les sols de la ferme de Niederwyhl sont pollués jusqu'à 50 mg de cuivre/kg de matière sèche, selon les dosages de l’expertise judiciaire du 21 avril 2004, ce qui explique que 850 moutons en sont morts.
Le cheptel entier a été décimé, ce qui interdit, sans décontamination préalable, tout élevage sur les terres de la ferme de Niederwyhl.
Que faire de cette ferme contaminée par des sels de cuivre toxiques, persistants, accumulables et inhibiteurs de croissance ?
La décontaminer, la réhabiliter, en faire une Fondation Internationale pour la Toxicochimie et l’Écotoxicochimie avec ses résidences pour Scientifiques et personnes de bonne volonté, y créer différents espaces de bonheur, ouverts au public.