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La  ferme de NIEDERWYHL
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10 août 2017

6 juillet 2017 : l'empoisonnement criminel de la ferme de Niederwyhl est officiellement reconnu par la Justice.

 

Dans la procédure criminelle en cours depuis 15 ans devant le Tribunal de Grande Instance de Mulhouse, l'Arrêt de la Chambre de l'Instruction près la Cour d'Appel de Colmar du 6 juillet 2017 reconnaît que :

 

  • " La contamination du sol, des dépôts des canalisations et des eaux de la ferme de Niederwyhl provient d'un apport exogène de cuivre soluble, (communément appelé sels de cuivre) non présent dans le milieu à l'état naturel, dont la date peut être fixée avant mai 1987 soit avant l'installation de la famille SINGER à la ferme de Niederwyhl " alors que la famille Marc WEISS qui y vivait avant nous pendant 10 ans, de 1977 à 1987, n'avait jamais de problèmes.

Dès notre arrivée dans cette ferme, nous avons été piégés par le poison, englués par les calomnies haineuses, les rumeurs auxquelles se sont joints des harcèlements (signalés à plusieurs reprises) de la part de nos voisins les forestiers, en parenté avec la famille WEISS. Manifestement, nous dérangions.

En fait, la ferme était convoitée, il fallait à tout prix nous faire fuir. Le poison, discret, semblait la méthode la plus sûre ! Sauf que ces obstructions m'étant devenues tellement suspectes, j'ai cherché à comprendre dans quelle situation je me trouvais. Avec de nombreux Laboratoires, des Scientifiques, des Juristes et des Journalistes, sans oublier les proches qui m'ont soutenue tout au long de cette épreuve, nous avons réussi à découvrir et à prouver cette technique ancestrale des empoisonnements criminels aux sels de cuivre, assortie de son cortège de médisances.

L'Arrêt a relevé les différentes étapes des procédures : les termes exacts de l'Arrêt sont entre guillemets. Notre première plainte, sans suite, a été déposée en 1994 pour " épandage malveillant " en forêt domaniale voisine, gérée par l'ONF. Cette pratique aurait duré au moins 10 ans, dans la plus grande indifférence. En fait il s'agissait d'une guerre de chasse avec des poisons, tolérée par l'Office National des Forêts. Le ton était donné !

En 1996, " un vétérinaire expliquait la mort des 850 moutons par un empoisonnement au cuivre ". J'apprends qu'empoisonner au cuivre a été et est encore une une pratique notoire et toujours en usage en France.

En 1998, nous portons plainte, sans suite, pour empoisonnement, après avoir découvert un dépassement de cuivre dans notre sang, en lien avec le constat de la contamination suspecte de notre captage d'eau par du cuivre, en lien avec nos problèmes de santé.

En 2002, nous déposons plainte avec constitution de partie civile après la découverte de la " forte anomalie en cuivre " du captage d'eau communal de HOUPPACH/MASEVAUX.

En 2003, " les prélèvements effectués par la brigade territoriale de MASEVAUX confirment la présence de cuivre dans les réservoirs ainsi que dans les conduites d'eau sur la commune de BOURBACH LE HAUT ".

En 2004, la première expertise judiciaire chimique " conclut que l'hypothèse la plus probable est que les terrains de pâture et l'eau de la ferme ont été volontairement et en toute connaissance de cause empoisonnés par des sels de cuivre, avant l'arrivée de Madame SINGER ",

Ce que confirme l'expertise judiciaire collégiale de 2006,

Ce que confirme l'Arrêt de la Chambre de l'Instruction près la Cour d'Appel de Colmar en 2017.

 

  • Pour l'instant, le parquet de Mulhouse a, contre toute attente, refusé de confirmer l'identification du pesticide utilisé pour lutter contre le mildiou des vignes, à base de sels de cuivre, qui a contaminé le captage d'eau de la ferme de Niederwyhl, alors que l'expertise judiciaire chimique incontestée de 2004 avait dosé avec précision, sur les parois des conduites d'eau et dans le morceau de PVC découvert en amont du captage d'eau, les substances composant ce pesticide et que ce pesticide a été identifié avec certitude par les Scientifiques et par la Coopérative viticole haut-rhinoise qui l'a commercialisé à partir de 1984.

 

  • Arrêt du 6 juillet 2017 : " Mme Marie-Jeanne SINGER a été exposée au cuivre et les troubles de santé présentés par les occupants de la ferme ont un lien de causalité avec cette exposition ",

 

ce qui explique la " mort prématurée " de Marie-Jeanne SINGER en 1992, due à la concentration massive en cuivre dans ses pièces exhumées et le fait que nous, les habitants/survivants, nous souffrions d'une intoxication chronique au cuivre avérée, avec " des effets inflammatoires qui vont persister " et une " altération du métabolisme lipido-glucidique et des risques athérogènes ".

 

  • Arrêt du 6 juillet 2017 : " L'information n'a pas permis d'identifier le ou les auteurs de la contamination du sol, des dépôts des canalisations et des eaux de la ferme de Niederwyhl par le cuivre ".

 

Comme l'Instruction se refuse à auditionner et à confronter les personnes qui connaissent l'emplacement du captage d'eau privé de la ferme, qui sont clairement identifiés d'après les procès-verbaux d'audition du 1er semestre 2014, nous pouvons considérer que nos empoisonneurs resteront impunis. Ce refus d'aller au bout de la procédure laisse la porte ouverte à la poursuite et à la pérennisation de ces pratiques, particulièrement dans nos régions viticoles, ce qui n'inquiète ni nos autorités agricoles, ni les élus de notre département,

malgré les dernières connaissances scientifiques admises en matière de toxicité des sels de cuivre, publiées par A. PICOT et J.-F. NARBONNE, selon lesquelles " Les sels de cuivre hydrosolubles sont toxiques, persistants, accumulables et inhibiteurs de croissance ".

Ainsi, nos empoisonneurs resteront dans notre patrimoine local !

 

Conclusions :

 

  • Les rumeurs et les calomnies circulant sur nous pendant près de 30 ans (!) n'étaient effectivement que des rumeurs et des calomnies haineuses, fomentées certainement par les empoisonneurs eux-mêmes,
  • Avec les Scientifiques, nous avons mis au point et expérimenté avec succès, une formule pour décontaminer efficacement le jardin d'ornement, le potager et certains arbres fruitiers, mais comme l'Instruction ne parvient pas à identifier les auteurs de nos empoisonnements aux sels de cuivre, nous restons tous à la merci de leurs malversations,
  • Dans ce contexte malsain, M. Joël MANSUY, le Maire de BOURBACH-LE-HAUT tente de développer le tourisme dans notre village et dans notre Communauté de Communes (THANN - CERNAY) dont il est le Responsable, avec comme seul slogan possible : " Venez visiter le village des poisons ! "
  • Notre réhabilitation est maintenant certaine, même si le combat n'est pas terminé.
  • Entre le fléau des empoisonnements criminels aux sels de cuivre du 19e siècle, jusqu'à la mort suspecte de ma mère en 1992 et celle des 850 moutons actée en 1996, il s'est écoulé un siècle, pendant lequel les empoisonnements criminels aux sels de cuivre n'étaient plus, ni diagnostiqués par les Médecins légistes, ni poursuivis par les parquets, laissant les empoisonneurs au cuivre impunis, alors que la pratique des empoisonnements criminels aux sels de cuivre était connue depuis l'antiquité et correctement poursuivie par les tribunaux au 19e siècle : 369 procès pour empoisonnement aux sels de cuivre de 1835 à 1885.
  • Reconnaître la mode du 19e siècle des empoisonnements criminels aux sels de cuivre et le scandale de " l'absinthe frelatée au sulfate de cuivre ", serait un comportement scientifiquement et judiciairement responsable. Ainsi, il est impératif pour les parquets et la médecine légale de considérer à nouveau " les sels de cuivre hydrosolubles " comme des poisons.
  • Pour les médecins légistes, il y a des seuils de toxicité à respecter. Ces seuils sont désormais énoncés clairement pour les personnes, pour les animaux et les sols dans " La toxicité des sels de cuivre hydrosolubles divalents (Cu++), en quelques chiffres ", Paris, 16 avril 2016, par André PICOT, Toxicochimiste et Jean-François NARBONNE, Toxicologue.

 

 

 

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