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La  ferme de NIEDERWYHL
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8 janvier 2020

« Les Sels de cuivre tuent encore... »

 

« …Bizarre, cette herbe jaunâtre ? » Normal, les prés et le captage d’eau sont totalement cuivrés ! »
 
…un livre essentiel pour comprendre la toxicité des Sels de cuivre.  
 
par Anne Marie SINGER,
propriétaire de la ferme de Niederwyhl à Bourbach-le-Haut en Alsace,  
empoisonnée avec des Sels de cuivre,
Diplômée en droit public de la Faculté de droit de Strasbourg,
Diplômée en lettres des Universités de Strasbourg et de Nanterre,
Membre fondateur de l’Association « Parcs et Jardins d’Alsace ».
 
Préfacé par André PICOT, Toxicochimiste
 
 
Préface :
 
L’impunité est en général le fantasme de tout empoisonneur. Malheureusement pour
lui, les substances utilisées laissent la plupart du temps des traces et ont souvent des
conséquences plus graves qu’escomptées.
 
C’est cette hécatombe inexplicable et inexpliquée de 850 moutons de la ferme de
Niederwyhl située à Bourbach-le-Haut en Alsace, ses sols volcaniques devenus stériles et les
graves problèmes de santé des nouveaux habitants de cette ferme qui ont permis de mettre
en lumière, au prix d’innombrables difficultés, la stratégie des empoisonneurs aux Sels de
cuivre hydrosolubles. En fait, en 1987, au moment de l’installation de la famille SINGER dans
la ferme de Niederwyhl, cette ferme située dans un cadre magnifique était convoitée.
 
Dix sept ans après en 2004, la première expertise chimique judiciaire de Jean-Pierre
CASTILLO, Directeur du Laboratoire départemental de la Drôme, a mis en évidence et dosé
les différentes substances toxiques adsorbées sur un morceau de plastique provenant d’une
bouteille en PVC, enterrée en amont du captage d’eau privé de la ferme de Niederwyhl. Or
pour contaminer ce captage d’eau, il fallait connaître son emplacement !
 
Cette expertise a également révélé que du Cuivre sous forme hydrosoluble s’était
déposé progressivement sur les parois des conduites d’eau alimentant la ferme. Au fil du
temps ce poison s’est resolubilisé et s’est fixé sur les parois des conduites d’eau que l’on a
pu dater. C’est ainsi que le Cuivre a été caractérisé et dosé.
 
Cette mise en évidence très pertinente, sera essentielle pour la suite de l’enquête, qui
sera une véritable course d’obstacles qui va durer encore plus d’une décennie, puisqu’à
l’époque, la toxicité des Sels de cuivre hydrosolubles était soit ignorée, soit plutôt occultée !
 
Les Sels de cuivre hydrosolubles étaient doublement intouchables, parce qu’ils
servaient de poison depuis des siècles et parce qu’ils étaient devenus depuis la fin du XIXe
siècle, la panacée de la lutte essentiellement contre le mildiou des vignes.
 
L’identification du toxique utilisé aurait pu être faite plus rapidement… mais une sorte
de paralysie s’était emparée de différents enquêteurs… une attitude classique dans ce type
d’affaires.
 
En fait,  il pouvait s’agir, selon les analyses chimiques réalisées en 2004 sur le fragment
de PVC et dans les dépôts sur les parois internes des conduites d’eau de la ferme, d’un
produit de traitement de vigne, contre le mildiou, à base de Sels de cuivre hydrosolubles.
 
Malgré les sarcasmes orchestrés, heureusement de nombreuses expertises judiciaires
concordantes et cohérentes, en particulier l’expertise judiciaire collégiale de 2006 dont la
synthèse a été faite par Alain LUGNIER, professeur de Toxicologie à l’Université de
Strasbourg et les expertises judiciaires géochimiques de 2011 de Jacques YVON, professeur
de Minéralogie appliquée à l’Université de Nancy, n’ont cessé d’apporter des précisions
essentielles sur les effets toxiques des Sels de cuivre, ainsi que leur persistance et leur
accumulation dans les sols, les rendant à la longue stériles.
 
À partir de 2007, l’Association Toxicologie – Chimie (ATC), suite à une demande
d’Anne Marie SINGER, s’est intéressée à cette étrange intoxication aux Sels cuivriques, qui
correspond en effet à une technique d’empoisonnement usuelle de nos campagnes
françaises depuis des siècles, mais qui semblait depuis plusieurs décennies, tombée par
miracle, dans l’oubli.  
 
Notre suspicion initiale d’un empoisonnement à long terme par un Sel de cuivre
hydrosoluble s’est avérée exacte, suite à l’audition en 2011 de Bertrand DEBRET, directeur
du service Agriculture durable et Communication de la société BASF, qui a émis l’hypothèse
qu’il pourrait s’agir de l’AVISO CUP de BASF, un produit à base de Sels cuivriques.
 
Finalement le produit responsable des intoxications de la ferme a enfin été identifié
définitivement en 2016 par Emmanuel KROPP, le directeur de la seule société locale de
produits phytosanitaires pour la viticulture ALSACE-APPRO, comme étant effectivement
l’AVISO CUP de BASF, « le premier et seul produit de traitement de vignes à base de Sels de
cuivre hydrosolubles et de Sels de zinc en vente en Alsace depuis le 1er décembre 1983,
date de sa première autorisation de mise sur le marché ».
 
En tant que toxicochimistes, selon notre stratégie, nous avons effectué une recherche
bibliographique approfondie sur la toxicité des Composés du cuivre… la littérature
américaine étant particulièrement importante et en général considérée comme très fiable.
 
On savait que le Cuivre, sous forme ionisée hydrosoluble (Cu+ et Cu++) est un
oligoélément essentiel, qui le plus souvent agit en association avec son proche cousin le Fer
(Fe++ et Fe+++) en particulier pour élaborer l’Hémoglobine, le pigment transporteur du
Dioxygène chez l’Homme et les autres mammifères.
 
Par contre, le Cuivre sous sa forme hydrosoluble en excès et à long terme, devient un
toxique redoutable, s’accumulant de façon privilégiée dans le foie, qu’il détruit
progressivement.
 
À partir de ces données, nous avons réalisé une synthèse, accessible pour les non
scientifiques… ce qui pouvait être très utile aux victimes, à leurs défenseurs et à la Justice.
 
Grâce à l’aide de l’historien Guillaume MALAURIE, nous avons redécouvert la pratique
des empoisonnements criminels et accidentels du XIXe siècle, aux Sels de cuivre
hydrosolubles. Et de par sa grande ténacité et surtout grâce à sa détermination, Anne Marie
SINGER a réussi à soulever ce voile qui, encore récemment, entourait les empoisonnements
par certains Sels de cuivre.
 
La contamination volontaire de la ferme de Niederwyhl par des Sels de cuivre
toxiques et persistants avant l’installation de la famille SINGER en 1987 a été
définitivement reconnue le 6 juillet 2017 par la Chambre de l’Instruction de la Cour
d’Appel de Colmar en ces termes :   
 
« - la contamination du sol, des dépôts des canalisations et des eaux de la ferme de
Niederwyhl provient d’un apport exogène de Cuivre soluble (communément appelé Sels de
 
cuivre), non présent dans le milieu à l’état naturel, dont la date peut être fixée avant mai
1987 soit avant l’installation de la famille SINGER à la ferme de Niederwyhl. »
 
« - Mme Marie-Jeanne SINGER (la mère d’Anne Marie SINGER) a été exposée au
Cuivre et les troubles de santé présentés par les occupants de la ferme ont un lien de
causalité avec cette exposition »,
 
et ceci… en particulier grâce à l’efficacité de Maître Marie-Odile BERTELLA-GEFFROY,
ancienne magistrate, avocate d’Anne Marie SINGER et de Frédéric ILTIS.
 
Les dosages sanguins récents et alarmants d’Anne Marie SINGER et de Frédéric ILTIS,
constatant leur augmentation de Céruléoplasmine, la protéine de transport du Cuivre dans
leur sang, sont la preuve de leur intoxication à long terme au Cuivre. De ce fait, leurs
problèmes de santé devraient aller en s’aggravant et ceci jusqu’à l’anémie hémolytique ou
l’hépatite fulminante (révélée parfois post mortem), malgré l’accompagnement médical
constant depuis 2003 du Docteur Xavier PERRUT, médecin traitant des habitants de la
ferme, du Docteur Christian SPINDLER, du Docteur Jean-Louis GARILLON et du Docteur Jörg
SUCKOW-GATTERMANN en Allemagne. En fait, tant que le captage d’eau diffusera son
poison et tant que les sols de la ferme resteront « contaminés avec des Sels de cuivre
hydrosolubles, toxiques et persistants », leur lente intoxication va certainement
progressivement s’aggraver.
 
En l’absence depuis 32 ans de réactions adaptées des différents organismes
étatiques ou privés qui savaient…, il appartient maintenant à la Justice de trancher.    
 
Pour commencer à réhabiliter la ferme de Niederwyhl, il convient de recapter
immédiatement ses sources et de refaire les adductions d’eau. Pour les sols, une méthode
de décontamination efficace a été appliquée avec succès sur les jardins de la ferme,
recommandée par les Scientifiques intervenant dans cette enquête, il suffit de… l’appliquer
à tout le site.
 
Il nous reste à émettre un vœu : que la ferme de Niederwyhl et les magnifiques forêts
vosgiennes qui l’entourent retrouvent la sérénité et une prospérité amplement méritées…
suite au combat sans relâche d’Anne Marie SINGER et de son fidèle collaborateur Frédéric
ILTIS… eux par qui la vérité est apparue… et que l’ATC a soutenu en permanence avec
conviction.
 
Encore félicitations à Anne Marie et bravo à Frédéric…
 
                                                                               
          André PICOT
Directeur de Recherches honoraires du CNRS
Président de l’Association de Toxicologie-Chimie (ATC) Paris
Expert français honoraire auprès du Comité d’experts scientifiques sur la surveillance  
des atmosphères de travail,
…un Scientifique persévérant à la recherche de la vérité.
 
 
 
Sommaire
 
  Préface par André Picot, Toxicochimiste et initiateur de la Toxicochimie.
 
- C’est où Bourbach-le-Haut, « le village des poisons », ce joli village où on empoisonne
encore à notre époque avec des Sels de cuivre ?

- En quelques dates, « la » découverte qu’empoisonner avec des Sels de cuivre est une
pratique française.

- Les Sels de cuivre hydrosolubles sont-ils vraiment toxiques ? Oui, ils sont toxiques et
même persistants !  Et alors ?   
 
Introduction
 
I.         Définition du « Cuivre hydrosoluble » communément appelé « Sels de cuivre ».  
II.        Réflexions sur la cupidité et la corruption en général depuis « le déluge ».
III.       Empoisonner avec des Sels de cuivre est un secret d’initiés, son historique.
IV.      De 1642 jusqu’à notre venue en 1987, la ferme de Niederwyhl, à Bourbach-le-
          Haut en  Alsace, n’a jamais connu de mortalités suspectes ni de dépérissement   
          de végétaux. L’exploitant nous précédant n’a jamais eu de problèmes… ?
V.       De 1987 à 2019 : Un combat de 32 ans met en évidence la contamination de la
          ferme de Niederwyhl par du Cuivre soluble avant notre venue en 1987 et
          finalement notre surcharge toxique en Cuivre, donc notre intoxication à très
          long terme au Cuivre.
VI.      Nos recettes de décontamination des sols et des personnes, imprégnés de Cuivre.
 
Conclusion.
 
 
Bibliographie générale : Ouvrages et sites Internet de référence.
 
 
Pièces jointes :  

18 septembre 1995 : le « nœud originel » : ma lettre à l’Office National des Forêts de Mulhouse. 

17 novembre 2009 : « Les Sels de cuivre tuent encore », ATC Toxicochimie-Chimie Paris.  

Mai 2012 : Sulfate de Cuivre, Fiche Résumée Toxico Écotoxico Chimique FRTEC de l’ATC N°24. 

Ma lettre du 23 septembre 2017 à Madame Brigitte MACRON, épouse du Président de la République.   

Les 8 annexes concernant les empoisonnements criminels ou accidentels avec des Sels de cuivre depuis deux siècles essentiellement en France, de 1814 à nos jours :

-   Annexe 1 : 1814 : « L’empoisonnement par les préparations cuivreuses est un des plus communs », selon Mathieu ORFILA, Docteur en médecine de la Faculté de Paris, Professeur de Chimie et de Physique, Toxicologue, dans son « Traité des Poisons ».
 
-   Annexe 2 : 1874 : « Les Sels de cuivre sont des poisons violents » selon J. BRIAND, professeur d’anatomie, de médecine et de chirurgie de la faculté de médecine de Paris, E. CHAUDÉ, docteur en droit et avocat à la cour d’appel de Paris et J. BOUIS, professeur de toxicologie à l’École supérieure de pharmacie de Paris, professeur d’analyse chimique à l’École centrale des arts et manufactures, chef des travaux chimiques de l’Académie de médecine, dans leur « Manuel complet de Médecine légale ».
 
-   Annexe 3 : 1902 : « Les Sels de cuivre sont une mode dans les procédés d’empoisonnement au 19e siècle » selon Paul BROUARDEL, Professeur de Médecine légale et Doyen de la Faculté de Médecine de l’Université de Paris dans « Les empoisonnements criminels et accidentels ».   -   Annexe 4 : 1975 : « Le Cuivre est le quatrième métal lourd intoxicant » selon Carl C. PFEIFFER, médecin biochimiste, créateur de la Médecine orthomoléculaire avec Linus PAULING, deux fois prix Nobel (Chimie et Paix) dans son Guide Médical pour prendre soin de sa nutrition et de sa santé.
 
-   Annexe 5 : 1999 : « C’est une histoire de mort. D’une hécatombe de brebis inexplicable, de jetteux d’sorts », concernant une énigme des années 60, en pays de Berry, dans le Figaro Magazine du 16 janvier 1999 : « Le curé, le vétérinaire et le sorcier ». Les Sels de cuivre apparaissent entre autres comme le fonds de commerce de la sorcellerie.  
 
-   Annexe 6 : 2000 : « Hazardous Substances Data Bank – HSDB : Copper II Sulfate » = « Banque de données des substances dangereuses : Le Sulfate de cuivre II », selon la Bibliothèque nationale américaine de Médecine,  étude remise en 2008 par André Picot, Toxicochimiste et traduite par l’Instruction.
 
-   Annexe 7 : 2000 : « Le Sulfate de cuivre, une arme populaire pour commettre des meurtres en France » selon Édouard BASTARACHE, Médecin du travail et de l’environnement, Québec/Canada.
 
-   Annexe 8 : 2016 : « Les Sels de Cuivre hydrosolubles sont toxiques, persistants, accumulables et inhibiteurs de croissance » et Rappel des « Seuils de toxicité des Sels de cuivre », par les professeurs André PICOT, Toxicochimiste et Jean-François NARBONNE, Toxicologue.

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Commentaires
A
J'écris d'Italie, j'ai été guéri par le Dr Jekawo, un phytothérapeute traditionnel qui a guéri de nombreuses maladies comme le VIH/sida, l'herpès, le diabète, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, l'hépatite et le cancer. Un de mes amis m'a dit de contacter le Dr Jekawo et après l'avoir contacté, il m'a ensuite préparé un médicament à base de plantes qui a complètement guéri mon hépatite et mon cancer de la prostate après avoir bu ses médicaments à base de plantes pendant 15 jours. Je suis tellement reconnaissante en ce moment et j'ai envie de partager ceci ici afin que tout le monde puisse être soigné par le Dr Jekawo. ses coordonnées e-mail sont : drjekawo@gmail.com il guérit tant de maladies et ils l'appellent un grand guérisseur.<br /> <br /> <br /> <br /> Merci à l'administrateur du blog..................
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