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La  ferme de NIEDERWYHL
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10 novembre 2016

6. Question : Marie-Jeanne SINGER est-elle décédée des suites de son empoisonnement criminel aux sels de cuivre en 1992 ?

 

Deux thèses coexistent :

 

  • Celle des experts légistes qui prétendent en mars 2015 que Marie-Jeanne SINGER, copropriétaire de la ferme de Niederwyhl, est décédée en 1992 des suites de son « cancer colique » de 1989 et qu’il n’y avait « pas de dosage » de cuivre au moment de son décès et

 

  • Celle qui contredit les experts légistes :

 

Concernant le « cancer colique » :

Le médecin hospitalier énonce que, selon le rapport d’hospitalisation de Marie-Jeanne SINGER du 27 mai 1993, le cancer de 1989 n’est pas à l’origine de son décès en 1992 et que les hôpitaux ne font jamais de dosage de cuivre au moment des décès (à noter que Marie-Jeanne SINGER est décédée en 1992 et que le cuivre n’a été découvert qu’en 1996).

 

Concernant l’« absence de dosage » affirmée par les experts légistes le 5 mars 2015, à propos des restes de Marie-Jeanne SINGER : Les Experts légistes ont omis de signaler les dosages obtenus à l'aide d'un microscope électronique à balayage, équipé d'un spectroscope en dispersion d'énergie tels que présentés dans l’expertise judiciaire du Professeur Jacques YVON du 14 avril 2011, expertise judiciaire que la Juge d'Instruction avait ordonné aux experts légistes de consulter, ce qu'ils n'ont pas fait.

Après avoir dosé, 4.900 mg de cuivre par kilogramme de matière au niveau des épiphyses d'un tibia et d'un tendon adjacent, page 10, cette expertise judiciaire du 14 avril 2011 conclut, page 15, que « les restes présentent des teneurs anormalement élevées en cuivre et en zinc au niveau des épiphyses d’un tibia et d’un tendon adjacent ».

 

 -   4.900 mg par kilogramme de matière est une analyse localisée ici au niveau d'un tendon, cette valeur, ainsi que celles mesurées dans les cheveux et au niveau de l'épiphyse du tibia dépassent très largement les valeurs normales.

 

-   « La dose d’exposition dans le cas de l’affaire SINGER serait 30 fois supérieure à la dose moyenne, suite à l’exposition alimentaire de la population française », page 4 « pouvant être la cause principale d’une mort prématurée », page 5, selon le Professeur Jean-François NARBONNE dans son expertise judiciaire toxicologique du 31 juillet 2012.

 

Constat :

 

-   Des sels de cuivre toxiques, persistants et accumulables

  • ont contaminé « volontairement et en toute connaissance de cause » le captage d’eau et les sols de la ferme de Niederwyhl, avant l’arrivée de Mme Singer en 1987 », selon l’expertise judiciaire de Jean-Pierre CASTILLO le 21 avril 2004 et
  • l'Arrêt de la Chambre de l'Instruction près la Cour d'Appel de Colmar du 24 mars 2016 : « La contamination du sol, de dépôts des canalisations et des eaux de la ferme de Niederwyhl provient d’un apport exogène de cuivre soluble, non présent dans le milieu à l’état naturel, dont la date peut être fixée avant mai 1987 soit avant l’installation de la famille SINGER à la ferme de Niederwyhl ».« Il est établi que les troubles de santé présentés par les occupants de la ferme ont un lien de causalité avec cette exposition ». « Si on prend l’ensemble des symptômes, ils sont tous liés à une forme d’action toxique du cuivre ».

 

-   Concernant Marie-Jeanne SINGER, après 5 ans de vie sur le site et les survivants :

« De toute manière la concentration en Cu dans ces pièces exhumées est massive  et ne peut être liée qu’à un niveau d’exposition très élevé pouvant être la cause principale d’une mort prématurée, page 5,

et pour les survivants : « laissant supposer des effets inflammatoires qui vont persister et une altération du métabolisme lipido-glucidique avec des risques athérogènes, page 4, selon l’expertise judiciaire du Professeur Jean-François NARBONNE du 31 juillet 2012,

 

alors que les habitants y vivant avant notre famille, pendant 10 ans, n’avaient jamais eu de problèmes de santé.

 

 

 

 

6. Question : Marie-Jeanne SINGER est-elle décédée des suites de son empoisonnement criminel aux sels de cuivre en 1992 ?

5. Au XXIe siècle, les articles sur la toxicité des sels de cuivre abondent.

4. Au XXe siècle, aucun cas d'empoisonnement aux sels de cuivre n'est pris en considération par les tribunaux.

3. Au XIXe siècle, ce fut l'apothéose de la maîtrise du cuivre :

2. Du cuivre, de sa toxicité, de l'antiquité aux alchimistes

1. Les empoisonnements criminels avec des sels de cuivre, pratiqués depuis près de deux millénaires, ont perdu leur mystère. Celui de la ferme de Niederwyhl, à Bourbach le Haut en Alsace, est démontré.

 

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